Après son élection en 2007, Nicolas Sarkozy a noté que la France traverse une crise climatique et environnementale majeure. Il décide de lancer le Grenelle Environnement, qui vise à proposer au gouvernement des actions à mettre en œuvre en faveur de l’écologie, de la nature et de la protection de la biodiversité. Ces actions doivent permettre de mettre en place une nouvelle politique environnementale. Le Grenelle rassemble les États, les communautés locales, les partenaires sociaux et les ONG impliqués dans les questions environnementales.
Le Grenelle de l’environnement, c’est quoi ?
Le Grenelle de l’environnement est un ensemble de rencontres politiques organisées en France en octobre 2007, dont l’objectif était de prendre des décisions à long terme en matière d’environnement et de développement durable. Astucieusement, le terme Grenelle fait référence aux accords du Grenelle de mai 1968. Il désigne par analogie un débat multipartite qui rassemble des représentants du gouvernement et des représentants de la société civile. Le Grenelle vise à définir une feuille de route pour améliorer l’écologie, le développement et la planification durables. À ce jour, de nombreux engagements pris par les pouvoirs publics n’ont pas été tenus et ont été remis en cause. Malheureusement, la crise financière de 2008 a aggravé les problèmes environnementaux. Il s’agit donc d’un plan dans lequel toutes les mesures seront évaluées a priori et a posteriori. Il doit être le point de départ de la mobilisation de la société française pour le développement durable.
Le Grenelle pour l’environnement, les lois
Les lois dites Grenelle 1 et Grenelle 2 ont été annoncées entre 2008 et 2010, fixant les principaux engagements gouvernementaux et posant les bases de la transition écologique. Mais surtout une transition énergétique inévitable. En effet, la crise environnementale et la lutte contre le réchauffement climatique vont tenir les grandes orientations de la loi Grenelle 1, et le gouvernement s’est engagé sur les 268 engagements, notamment sur la division des projections de gaz à effet de serre par 4 d’ici 2050. L’étude de l’enjeu en place d’une taxe carbone, dite confession climat-énergie. La mise en place d’une politique régionale propice à la biodiversité et à la conservation des milieux naturels. Et aussi à prévenir les risques pour l’environnement et la santé. La loi Grenelle 2 dite loi nationale d’engagement environnemental précise les ressources du Grenelle 1. Il s’articule autour de 6 grands projets : construction, transport, consommation d’énergie, biodiversité, gestion des déchets et gouvernance.
Le Grenelle pour l’environnement, les engagements
Le Grenelle de l’environnement a toujours privilégié la réduction des gaz à effet de serre. Les émissions de dioxyde de carbone sont la principale cause du réchauffement climatique et de la dépendance collatérale aux énergies fossiles. Il est intéressant de noter qu’il existe trois projets Grenelle impliquant des enjeux énergétiques. L’industrie de la construction et l’industrie du transport sont particulièrement touchées par les mesures. Annonce d’un ambitieux plan de rénovation thermique des bâtiments et des bâtiments avec un objectif clair. L’impact environnemental est énorme, il est donc urgent de changer de comportement. La loi réglemente le développement de l’infrastructure et du parc des transports publics. La construction d’une nouvelle ligne de chemin de fer et l’ouverture d’un nouveau chenal maritime sont également au cœur de la proposition. Il en va de même pour les taxes sur les véhicules les plus polluants.
Pour le secteur de l’énergie, une série de mesures vise à promouvoir et développer les énergies renouvelables pour limiter la domination aux énergies fossiles. Même si la conception d’énergie, en particulier d’électricité, provient principalement de l’énergie nucléaire (controversée), il s’agit également d’une énergie à faible émission de carbone. Il existe encore des sources d’énergie polluantes par le pétrole, le charbon et le gaz naturel qui dominent encore. L’objectif est d’atteindre 23 % de la consommation énergétique de la France par les énergies renouvelables.
La protection de la biodiversité est un objectif important de la loi, et son objectif est de faire coexister la flore et la faune avec des projets de développement régional Trame Verte et Bleue a été créé de cette manière, il agit comme un pont reliant les espaces naturels, permettant aux animaux et aux plantes de circuler librement.
L’agriculture dans le monde et en France est un secteur commercial avec près d’un quart de ses émissions de dioxyde de carbone. Lors des consultations du Grenelle, différentes réunions ont abouti à une série de recommandations étroitement intégrées au développement durable. En 2007, l’agriculture biologique représentait près de 2 % de la superficie cultivée. Grenelle s’est fixé un objectif de 20 % de la superficie cultivée. Certains pesticides sont limités, voire interdits dans la culture des légumes, des fruits et des céréales.
Des réalisations en faveur du développement durable
Au fil des années, le Grenelle de l’Environnement a eu le mérite d’attirer l’attention de tous, des élus politiques aux citoyens ordinaires, sur les problèmes environnementaux. Tout n’est pas parfait et il y a de nombreuses critiques à l’encontre de ces accords. Cependant, on peut observer quelques succès importants dans le secteur des entreprises. Dans le secteur du transport, la construction de nouvelles lignes ferroviaires avec 2 000 kilomètres de lignes à grande vitesse supplémentaires reliant des axes stratégiques (par exemple, les lignes Paris-Bordeaux et Paris-Rennes). L’introduction de la taxe bonus-malus pour les véhicules neufs les plus polluants. L’étiquetage énergétique des véhicules. Dans le secteur d’énergie, le développement des énergies renouvelables (solaire, éolien, hydraulique), étiquetage énergétique des biens de consommation pour identifier les appareils les plus consommateurs d’énergie. Concernant les bâtiments, l’ouverture de formations aux techniques de valorisation énergétique pour les professionnels de la construction mise en place du crédit d’impôt pour la transition énergétique. Plan national santé-environnement avec notamment évaluation des risques sanitaires et environnementaux, utilisation de pesticides, mise en œuvre du plan déchets, création du Conseil supérieur des biotechnologies, etc. Ainsi que la création du réseau vert et bleu.